Titre: PhonePlay
Auteur: Morgane Bicail
Éditeur: Michel Lafon
Nombre de pages: 349
Genre: Contemporain, Jeunesse
Synopsis: Dans un lycée d’Oxford, un garçon de terminale s’amuse à draguer des filles par textos et à les faire tomber amoureuses de lui. Il leur promet une chose : si l’une d’elles découvre qui il est, il lui appartiendra et devra réaliser toutes ses volontés. Mais jusque-là, aucune n’est parvenue à deviner son identité. Un soir, ce séducteur en série envoie un message à Alyssa, une fille de première, à qui il n’a jamais parlé : « Si tu découvres qui je suis, je serai à toi. » Que se passe-t-il lorsqu’un inconnu vous propose de jouer à un jeu mystérieux ? Et jusqu’où ira Alyssa pour réussir à le démasquer ?
« Il ne vit pas pour se divertir, il se
divertit pour vivre »
Mon
avis: Encore une fois, j’ai effectué cette lecture
dans le cadre d’une lecture commune avec un membre du groupe Pile à lire été 2016, récemment crée par Audrey du Souffle des mots.
J’étais vraiment curieuse de découvrir ce roman,
car il a fait pas mal parler de lui. On découvre donc Alyssa, qui reçoit des
messages d’un mystérieux inconnu. Celui-ci lui propose un jeu, au premier abord
un peu malsain, où la jeune fille doit essayer de deviner l’identité de l’inconnu,
et c’est sur cette rechercher que repose l’histoire : « Qui de nous deux est la personne la moins
nette d’esprit ? Toi ou moi ? La personne qui propose le jeu ou celle
qui accepte d’y jouer ? »
J’ai bien aimé le côté mystère et cette lecture s’est
révélée très addictive puisque j’essayais de trouver l’inconnu en même temps qu’Alyssa,
j’avais d’ailleurs quelques soupçons vers la fin, et ils se sont révélés vrais.
Cependant, l’identité de l’inconnu n’est pas vraiment prévisible, contrairement
à la fin du roman, que j’ai trouvée un peu facile et rapide.
Par contre, j’ai bien aimé le caractère des
personnages principaux, je les ai trouvés différents de la plupart des
personnages de YA habituels. Effectivement, ça se passe dans un lycée, on a de
la romance, mais on ne rencontre pas des héros lisses, ni parfaits : « Un livre peut avoir la plus belle couverture
qui soit, si le contenu est merdique, il reste merdique. C’est la même chose
avec cette maison et la famille qui y vit. Si la famille est merdique, la maison
perd tout intérêt »
Cependant, on rencontre quelques longueurs dans
le roman (notamment la partie descriptive au début), on fait face assez souvent à l’indécision d’Alyssa et certaines
situations sont légèrement tirées par les cheveux.
C’est donc une histoire perfectible mais qui
reste très sympathique et addictive.
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